La création d’un complexe scolaire avec une infirmerie
Au fil des années, l’association soleil aux populations vulnérables est parvenue à apporter une réponse aux besoins en termes d’infrastructures éducatives dans le quartier très pauvre de Kimbanseke à Kinshasa en entreprenant en 2011 la création d’une école maternelle, puis d’une école primaire, puis de deux classes de collèges.
Mais Esthumba Mavungu s’est rapidement rendue compte qu’un taux d’absentéisme important persistait chez les enfants inscrits. Les raisons de ces absences étaient principalement dues aux élèves malades qui ne venaient pas à l’école mais n’étaient pas non plus envoyés dans des centres de soins sauf en cas d’aggravation importante de la maladie. Le directeur de l’école a constaté un taux d’absentéisme moyen lié à la maladie de 10%.
En réponse à cela, l’association a mis en place en 2016 une infirmerie scolaire qui a nettement contribué à baisser le taux d’absentéisme. Aujourd’hui, l’association réfléchit à la mise en place d’un planning familial afin de lutter contre le décrochage des jeunes filles pour cause de grossesse précoce.
Les échanges entre des cultures différentes
Avec l’association ACDP, mampuya participe à de nombreux évènements organisés par la ville de Noisy-le-Sec. Chaque année, il participe à l’organisation d’une soirée « cuisine du monde » où de nombreuses associations de ressortissants cuisinent des spécialités de leur pays d’origine. Il participe également à des actions à but social, comme l’organisation d’une manifestation de récolte de fonds pour le téléthon.
Les membres de l’association sont d’origines diverses, particulièrement parmi les jeunes qui souhaitent prendre la relève de l’association.
La construction d’un centre de santé
En constatant à la télévision la situation dans laquelle se trouvait la République Démocratique du Congo en termes de santé, Claude Mafulu s’est rassemblé avec d’autres étudiants de l’université Paris 8 pour créer l’association « Aide médicale Congo ».
Les membres de l’association ont d’abord apporté leur soutien à différents hôpitaux du pays, avant de décider de se concentrer sur la région de Bandundu. Dans la région de Bandundu se trouve le village de Mulutu, qui est particulièrement enclavé. Il se situe à 150 kilomètres de Kiwit, où se trouve l’hôpital le plus proche. L’association a donc décidé en 2009 de construire dans ce village, un centre de santé permettant de délivrer des soins de base aux habitants et pouvant servir de référence aux villages alentours.
Mais Claude Mafulu s’est rapidement rendu compte que la malnutrition des patients était souvent un frein à leur guérison. C’est ainsi qu’il travaille aujourd’hui avec l’association sur un projet de création d’une cantine au sein de ce centre.
Jonise et Gérald Saint-Jean ont transmis à leurs enfants leur engagement
A Drancy, le couple est très impliqué auprès de la commune. Il participe notamment à l’organisation d’activités ayant pour but de lutter contre l’exclusion sociale et la précarité.
Ensemble, ils organisent aussi divers évènements culturels tels que des concerts, soirées dansantes ou jeux de sociétés. Les échanges culturels avec Haïti sont également au cœur de leur engagement en région parisienne. Jonise et Gérald espèrent pouvoir transmettre cet engage- ment à leurs enfants.
Le projet de centre de formation agricole.
Dans la région de Melaky, à Madagascar, les jeunes filles sont peu incitées à poursuivre leurs études du fait du poids de la tradition selon laquelle la jeune femme est vouée au mariage dès un très jeune âge.
Pour favoriser l’émancipation des jeunes filles, l’association a donc entrepris en 2014 un projet de centre de formation agricole dans la commune rurale de Betanatanana. Pour renforcer l’impact de ce projet sur l’émancipation des jeunes filles, Jeanine mène en parallèle des actions de sensibilisation.
La participation à des évènements Socio-culturels
L’association ewad participe à des évènements socio-culturels organisés par la ville de Rosny-sous-Bois, en partenariat avec le centre socioculturel des marnaudes. Ces évènements permettent de faire connaitre l’association aux habitants en exposant des photos et en échangeant avec les participants sur les différents projets menés. C’est également l’occasion d’évoquer la situation des jeunes filles en rdc, afin d’interpeller les consciences.
Pour faire découvrir la culture du pays lors de divers évènements organisés par la ville, l’association propose des plats traditionnels. Elle y vend également des objets artisanaux originaux tels que diverses fabrications en papier journaux : paniers, décorations murales et bijoux.
L’association participe avec d’autres à des ateliers de « photos langages ». L’objectif est de discuter de divers enjeux sur lesquelles agissent les associations participantes, en laissant les images évoquer des réflexions.
Le festival culturel des jeunes de Seine-Saint-Denis
En 2017, l’AJBF a organisé le premier « Festival culturel des jeunes de Seine-Saint-Denis » qui a réuni plus de 1000 personnes d’origines diverses. Le but était de créer un lieu de rencontre pour des personnes d’origines et de cultures différentes afin de déconstruire les stéréotypes qui peuvent exister et favoriser le multiculturalisme.
Ce festival été une réussite et une seconde édition a été organisée l’année suivante. À l’issue de ces festivals, les jeunes ont décidé de créer « Le collectif des bâtisseurs » qui rassemble des personnes et associations d’origines diverses afin d’organiser ensemble des activités culturelles ouvertes à tous.
La création d’un centre de santé
En 2002, lors d’un voyage au Sénégal, Abdoulaye Saw se rend compte de la situation dans laquelle se trouve son village d’origine. Il se situe dans une zone enclavée, à 50 kilomètres de Bakel où se trouve l’hôpital le plus proche.
Avant la mise en place du projet, la population avait donc difficilement accès à des soins de première nécessité.
L’association a donc entrepris en 2004 la création d’un dispensaire qui permet aujourd’hui de répondre aux premiers besoins de la population en termes de santé.
Le partage autour de la culture Malgache
Avec l’association, Jeanine s’investit régulièrement dans des évènements organisés par la ville de Montreuil. Chaque année, elle participe à la fête de la ville ainsi qu’à la semaine de la solidarité internationale.
C’est l’occasion de partager autour de sa culture d’origine et de sensibiliser les habitants sur la situation de Madagascar. Elle y tient un stand, propose des jeux malgaches et de la nourriture traditionnelle. L’association apporte également son expérience pour mener des actions d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale autour de la thématique de la sécurité alimentaire et de la jeunesse.
Dans les centres culturels, elle participe également à l’animation d’ateliers à destination des enfants. L’objectif est de valoriser le rapprochement convivial et fraternel des pratiques culturelles. Des animations sont proposées autour de la nourriture, la danse et la lecture de contes malgaches.
Le projet d’équipement, de formation et d’adhésion à une couverture santé
Dans ces régions du Mali et du Sénégal les principales activités agricoles sont destinées à la consommation vivrière, il y a peu d’activités commerciales rentables. Par ailleurs, il y a dans ces zones une prévalence élevée des maladies et le développement des assurances santé bien que nécessaire, reste difficile.
Le projet entrepris par l’association CAD en 2016 a donc un double objectif : l’augmentation des bénéfices liés aux activités artisanales et agricoles ainsi que l’adhésion des familles à une assurance santé. Le soutien apporté aux groupements de femmes va leur donner les moyens de transformer, conditionner et vendre les denrées afin de dégager une plus-value. Une partie des bénéfices réalisés sera ensuite consacrée à l’adhésion à une couverture santé, qui pourra ainsi être financée de manière durable.
Durant l’été 2019, l’association va acheter trois moulins destinés à trois groupements de femmes du Mali. Les moulins leur permettront de transformer les céréales et le karité. Les frais d’inscription et de cotisation à l’assurance maladie volontaire vont également être réglés pour 220 femmes vivant en zone rurale. Puis, en novembre 2019, 10 déléguées appartenant à des groupements de femmes au Sénégal et au Mali seront formées à l’Institut de Techniques Alimentaires de Dakar pendant 10 jours. Cette formation leur permettra d’acquérir des compétences en transformation et conditionnement de fruits et légumes.
Le projet de centre de formation aux activités agricoles et métier d’agricultrice
Dans les zones rurales, en république démocratique du congo, les jeunes filles sont souvent promises au mariage dès leur très jeune âge, ce qui ne leur donne pas la possibilité d’étudier ou de devenir indépendante.
Les familles pauvres n’ont souvent pas les moyens de permettre à tous leurs enfants d’aller à l’école. C’est alors l’éducation des garçons qui est privilégiée. Lorsqu’une famille marie une jeune fille encore vierge elle récupère une dot. Il s’agit d’une chèvre qui est appelée « chèvre de la virginité ». Pour les familles les plus pauvres, c’est un bien non négligeable. L’objectif du projet imaginé par emma est de former des jeunes filles aux métiers agricoles, afin de leur permettre de s’autonomiser, grâce à une activité génératrice de revenus.
Le projet présenté par l’association ewad prévoit la construction d’une salle de formation ainsi que d’un hangar de stockage d’intrants et d’équipements agricoles qui bénéficieront à 30 jeunes filles de 13 à 15 ans.
La création d’un centre d’hébergement pour jeunes mères étudiantes
Au cap vert, la pauvreté constitue souvent une barrière dans l’accès à l’éducation. Cela conduit parfois les jeunes, livrés à eux-mêmes, à s’exposer à des situations à risques tels que la violence, l’alcool, la drogue ou encore l’exploitation. Sur ce constat, l’association avenir écoles cap vert a d’abord organisé un système de parrainage, pour soutenir financièrement la scolarité de lycéens en difficulté.
Puis la question s’est posée du financement des études universitaires, notamment pour une jeune fille, Elsa, qui venait d’une famille très pauvre et qui est tombée enceinte peu de temps après l’obtention de son bac.
Adriana Mendes est alors entrée en contact avec un groupe de religieuses qui possédait un centre d’hébergement pour étudiantes. Mais lorsque les religieuses ont appris qu’Elsa avait eu un enfant, elles ont refusé de l’accueillir, ce qui a révolté Adriana.
Avec les autres membres de l’association, ils ont alors imaginé un projet de centre d’hébergement pour jeunes mères étudiantes comprenant une centaine de places. Avec les financements obtenus, ils ont finalement réussi à créer un centre qui accueille aujourd’hui 8 jeunes mères étudiantes.
La réalisation de sorties à la mer pour les familles défavorisées
L’association organise, en partenariat avec la mairie d’Aubervilliers, des sorties à la mer pour les familles défavorisées qui n’ont pas les moyens de partir en vacances. Ces activités sont financées de moitié par la mairie d’Aubervilliers, l’autre moitié par les participants à hauteur de 10 euros par personne et 5 euros par enfant.
Ces actions participent à la lutte contre les inégalités sociales qui existent en France dès le plus jeune âge. Si en moyenne, un enfant sur quatre ne part pas en vacance, c’est le cas de 50% des enfants des familles les plus modestes.
C’est ainsi que ces sorties permettent à certains enfants qui n’ont jamais, ou très peu eu l’occasion de sortir de l’île-de- France afin de découvrir de nouveaux horizons.
Les projets d’eau et d’éducation
L’association nametou France a entrepris en 2011 un projet communautaire d’adduction en eau potable et d’assainissement comprenant la mise en place d’un forage, d’un château d’eau, de bornes fontaines et de pompes fonctionnant à l’énergie solaire.
Ce projet a permis d’offrir l’eau potable à la population du village de Njindaré. L’école primaire publique du village ayant été endommagée lors d’une tornade, l’association a mis en place en 2017 le projet « un toit et des salles de classes aux normes ». Les toitures des 10 salles ont été réparées et de nouvelles salles ont été construites pour répondre aux besoins des habitants. Les conditions d’apprentissage des élèves ont donc été améliorées.
L’objectif de l’association est de faire du village de Njindaré un village témoin dans l’atteinte des objectifs du développement durable, qui pourrait servir d’exemple aux villages environnants
Les activités de soutien scolaire auprès des enfants d’immigrés récemment arrivés en France
Si Esthumba Mavungu a décidé de créer une association c’était aussi dans l’optique d’avoir un lieu d’intégration, lui permettant de découvrir la vie sociale et de rencontrer d’autres personnes à Noisy-le-Grand. Au départ, c’est dans l’idée de mener des actions en France que l’association a été créée.
Les premières actions menées par l’association consistaient à apporter un soutien scolaire aux enfants d’immigrés venant d’arriver en France, qui peuvent connaître des difficultés plus importantes. Les parents n’ayant souvent pas la possibilité d’aider leurs enfants à faire leurs devoirs en raison de la barrière linguistique, ils ont mis en place des activités de soutien scolaire permettant de les aider à l’apprentissage. Dans l’optique de combattre l’isolement, l’association tient également régulièrement une permanence au bureau du quartier pour accompagner, orienter et conseiller les Noiséens en difficulté.
L’éducation au développement et le soutien à d’autres associations
En Seine-Saint-Denis, l’association participe à des journées de sensibilisation sur la situation en Afrique. Lors d’évènements culturelles tels que la semaine de la solidarité internationale, elle tient un stand pour présenter leur association et parler de la situation au mali. Dans cette optique, les membres de l’association participent également à des conférences, débats et tables rondes où ils partagent leur connaissance du terrain.
Les membres de l’association participent par ailleurs à l’accompagnement d’autres associations, dans l’optique notamment d’assurer la relève par les jeunes générations.
La journée << ruelle la plus propre >>
En 2017, l’association a travaillé à un projet de sensibilisation à l’environnement et à l’hygiène. Une journée conviviale de nettoyage des rues a été organisée et menée par les jeunes congolais et les jeunes de Montreuil, lors d’un chantier de solidarité.
Cette journée a été l’occasion d’un concours « La ruelle la plus propre » qui a eu lieu lors d’une soirée où diverses animations de sensibilisation ont été menées, toujours de manière conviviale et joyeuse.
Ils ont aussi fait du « porte à porte » pour sensibiliser les habitants à la propreté et l’environnement.
C’est aujourd’hui à la création d’un centre culturel que travaille l’association, dans l’optique de permettre aux jeunes d’organiser eux-mêmes les activités qu’ils souhaitent.
Les activités de soutien scolaire
Dès l’université, Claude Mafulu s’est engagé de manière bénévole dans des activités de soutien scolaire auprès de l’Association AFEV pour aider les élèves en difficulté. En effet, tous les enfants ne sont pas égaux face au système scolaire. Leur réussite est souvent dépendante de la capacité des parents à apporter un soutien à l’apprentissage. Inégalités scolaires existantes entre les différents milieux sociaux.
Cet engagement a permis à plusieurs élèves de réussir leur scolarité. Il a également contribué à la diminution des inégalités scolaires existantes entre les différents milieux sociaux.
L’association AMC participe également en France à de nombreux évènements de sensibilisation telle que la fête de la ville du Pré-Saint-Gervais. C’est l’occasion de discuter et de partager autour des activités et des objectifs de l’association.
La création d’une coopérative agricole
En république démocratique du Congo, la terre est très fertile, il y a donc du potentiel en matière de production agricole.
L’association travaille actuellement sur un projet qui consiste aider les paysans à s’organiser en coopérative. En se regroupant, ils pourront ainsi investir dans du matériel de transformation et de conservation des denrées qui leur permettront d’augmenter leurs rendements.
La construction de salles de classe avec la technique de la voûte nubienne
C’est l’association des parents d’élèves du village et les enseignants qui ont fait part à Elhadj Sarr du besoin urgent de construire des salles de classes pour le collège, qui occupait jusqu’alors les salles de l’école primaire. En élaborant son projet, il a souhaité construire un bâtiment écologique et adapté au climat.
Il décide alors de créer un partenariat avec une association qui valorise une technique de construction ancienne « La voûte nubienne ». Cette méthode innovante nécessite uniquement des matériaux locaux et permet de créer des bâtiments solides, qui conservent la fraîcheur et sont respectueux de l’environnement.
La création d’un centre de santé communautaire
Le village de Bouyagui, dans la région de Kayes, est particulièrement enclavé. Avant la mise en place du projet, le centre de santé le plus proche se trouvait dans un village voisin. Mais pendant la saison des pluies, l’accès y était parfois impossible en raison du mauvais état des routes. En constatant la situation dans laquelle se trouvaient les villageois, l’association a entrepris en 2010 la construction d’un petit centre de santé pouvant délivrer les premiers soins.
Ce projet a été financé entièrement sur les ressources de l’association. Mais celles-ci étant limitées, le centre de santé a été conçu avec un faible taux d’équipements ce qui impactait la qualité des soins. Par exemple, les accouchements la nuit se déroulaient à l’aide d’une lampe torche.
En 2018, l’association a donc entrepris un projet comprenant la réhabilitation du centre de santé, l’équipement en matériel sanitaire et la dotation en électricité par l’installation d’un kit solaire.
La valorisation des compétences informatiques des jeunes
C’est en 2004 qu’Alain Baka créé sa première association « ADRHI93 » à Bobigny. Les projets mis en place au sein de cette association ont pour but de valoriser les compétences informatiques de jeunes en situation d’exclusion professionnelle.
Avec ces jeunes, ils vont réussir à mettre au point des projets innovants, qui vont recevoir plusieurs récompenses, notamment de la Commission Européenne et de la Région Île-de-France. En 2008, ses projets innovants et sa contribution à des projets publics lui permettent d’obtenir la nationalité française.
L’organisation d’activités culturelles et solidaires
Elhadj Sarr participe par le biais de l’association ADESI à l’organisation de nombreux projets culturels et sociaux, en partenariat avec la commune de Noisy-le-Grand. Ces évènements sont des lieux de rencontre qui permettent de créer des liens sociaux. C’est aussi un moyen de rendre accessible la culture aux familles les moins aisées.
Chaque hiver, pendant la période de Noël, l’association organise des réveillons solidaires. Une soirée conviviale est organisée, durant laquelle un repas est offert aux familles les plus démunies et des cadeaux sont donnés aux enfants.
Le projet de ferme spiruline
Avant la crise politico-militaire des années 2000, dans le village d’Atrobou, la viande venait à 70% du Burkina Faso. Mais pendant la guerre, les routes et lignes ferroviaires ont été détruites.
C’est sur ce constat qu’est né en 2017, le projet de ferme spiruline. La spiruline est une algue très riche en nutriments qui permet de lutter contre la malnutrition.
Alain Baka a donc imaginé la création d’une ferme de spiruline dont 40% de la production est destinée à être servie dans les cantines des écoles et dans les dispensaires des hôpitaux. Très vite, des résultats positifs ont été constatés, notamment sur la santé des enfants qui se trouvaient en état de malnutrition.
Le projet d’Eco-citoyenneté à Bakel
A Bakel, de nombreux établissements scolaires ont été bâtis ces dernières années et permettent d’améliorer les possibilités d’étudier. Or, ces bâtiments ne sont pas adaptés au climat de la ville qui est l’une des plus caniculaires du Sénégal.
Le projet d’éco-citoyenneté est né de discussions entre les jeunes restés à Bakel et les jeunes de Paris originaires de la localité. Il en est ressorti une nécessité de lutter contre la désertification, de promouvoir le reboisement et de sensibiliser aux enjeux climatiques.
Ce projet, aujourd’hui en cours, comprend la construction d’abris écologiques dans les établissements de la ville « apatams », la plantation d’arbres fruitiers dans les établissements et artères de la ville ainsi que l’organisation d’ateliers de discussion et d’échange autour des enjeux climatiques.
La création d’une << maison pour tous >> et l’accès à un système d’adduction d’eau
Lors de la création de l’association en 2001, l’école du village, qui a été construite par les habitants, existait déjà. Depuis sa création, l’association soutient l’école en finançant le salaire d’un enseignant et deux repas par semaine pour les élèves. Aujourd’hui, cette école est devenue publique et la plupart des enseignants sont salariés de l’état.
Sur ce constat, les membres de l’association ont eu l’idée en 2013 de créé une « maison pour tous ». Ce lieu est accessible à tous les enfants, avec des livres à disposition, leur permettant d’étudier et de faire leurs devoirs. Aujourd’hui, c’est à un projet d’adduction d’eau que travaille l’association.
Les échanges culturels et les activités d’éducation citoyenne
L’association compte une grande diversité de générations et ses membres sont d’origines variées. Son objectif est de réunir des personnes différentes autour d’un projet commun par la création d’un lieu d’échange et d’intégration.
Avant de créer l’association, Siré Balaba a, en tant que professeur de collège, mis en place des échanges épistolaires entre ses élèves et des élèves de Kédougou au Sénégal. Ces échanges ont été suivis par des projets de départ de jeunes lors de chantiers étudiants.
Aujourd’hui proviseure adjointe d’un lycée, Siré s’engage dans la mise en place d’actions de sensibilisation auprès des élèves.
Les échanges culturels avec les jeunes de Montreuil
Le nom de l’association « Médecins après la mort plus jamais ça » vient d’un dialecte congolais qui dit « n’attends pas la mort pour m’aider, si tu veux m’aider fais le maintenant ». Le premier projet mis en place par l’association a eu lieu en 2012. Le but était d’envoyer au Congo des jeunes de Montreuil issus de l’immigration congolaise afin qu’ils renouent des liens avec le pays d’origine de leurs parents.
En 2012, un premier groupe de jeunes entre 10 et 16 ans est parti et les résultats ont été très positifs.
Les jeunes ont par la suite participé à un autre échange autour d’un projet de sensibilisation à l’environnement et travaillent aujourd’hui à la création d’un centre social culturel.
La participation à des évènements culturels
Une école dans mon village est une association franco- malienne qui compte 150 membres dont environ 100 originaires du Mali. La diversité des origines des membres de l’association favorise les échanges culturels et la confrontation de points de vue différents. L’association a été créée avant que Sidy n’arrive en France, mais il l’a très vite rejointe.
En France, toute la diaspora du village adhère à l’association.
L’association participe chaque année à la semaine de la solidarité internationale avec la commune de Bondy. C’est pour eux l’occasion de valoriser leurs actions en montrant des photos de leurs projets et des activités menées. En discutant avec les habitants, ils les sensibilisent également à l’intérêt de s’engager dans des actions de solidarité internationale. Les membres de l’association participent aussi à des évènements culturels pour témoigner de la situation du Mali. Cette année, ils ont participé à une projection débat où ils ont pu évoquer les différents enjeux rencontrés sur le territoire et les actions menées par l’association. Il s’en est suivi une discussion sur la situation du Mali où les membres de la diaspora ont pu partager leurs connaissances.
La participation de l’association CAD à des évènements culturels
À Bagnolet, l’association CAD participe chaque année à divers évènements tels que la fête des associations, le marché de Noël ou encore le festival « Alimenterre ».
Dans ce cadre, elle organise diverses activités culturelles telles que des projections-débats, des expositions ou la vente d’articles artisanaux et agro-alimentaires. Ces évènements sont l’occasion de témoigner de la situation alimentaire au Sahel et de valoriser les projets de l’association.
La construction d’un centre de santé
Dans le village de Ganthier, en Haïti les structures sanitaires ne permettaient pas de répondre aux besoins des populations au vu des nombreuses maladies existantes. Lors d’un voyage dans la commune en 2008, Gérald et Jonise ont été interpellés par la situation dans laquelle se trouvait la population et ont décidé d’entreprendre la construction d’un centre de santé.
Ce projet a démarré en 2012 et le centre a été inauguré en août 2019. Ce projet, qui contribue nettement à l’amélioration des conditions de santé des 63 000 habitants de la commune de Ganthier, a reçu de nombreuses reconnaissances. Aujourd’hui, le couple réfléchit à la mise en place de leur prochain projet, qui concernera l’adduction d’eau.
La construction de latrines
En constatant la situation des élèves dans sa ville d’origine, Siré Balaba décide en 2014, de mettre en place avec l’association APECEK un projet permet- tant de lutter contre l’abandon scolaire des jeunes filles en créant des sanitaires dans une école.
Durant ses voyages, Siré espère également participer à l’autonomisation et à l’émancipation des femmes par l’échange et la discussion.
Les projets éducatifs
C’est dans l’objectif de créer un pont entre ses deux territoires d’attache qu’Assamahou Lamarre a décidé de créer l’association nametou France.
Auprès des jeunes en situation de décrochage scolaire du lycée Fabien à Saint-Denis et avec l’organisation en mouvement des jeunesses d’Aubervilliers (omja), Assamahou Lamarre a animé des ateliers sur les problématiques de l’eau. L’idée était de sensibiliser ces jeunes au gaspillage de l’eau, en soulignant les différences qui peuvent exister dans l’accès à l’eau potable entre la France et le Cameroun.
La présentation de l’association nametou France et de ses actions a également permis à ces adolescents d’avoir une vision plus ouverte sur le monde et ses enjeux.
Les chantiers solidaires
Lors d’un séjour au cap vert en 1999, ses deux enfants de 5 et 9 ans ont été marqués par la pauvreté et ont souhaité mener des actions pour aider les enfants.
Au départ, l’association a commencé par apporter un soutien à des écoles primaires au cap vert. Puis, ils ont décidé à partir de 2006, de mettre en place des chantiers jeunes, en envoyant des élèves d’un lycée de Montreuil dans un lycée partenaire au cap vert. Lors de ces voyages, les élèves ont apporté leur soutien en aidant par exemple à la création d’une bibliothèque. Ces projets ont été des occasions d’échanges interculturels, mais ils ont aussi permis de sensibiliser les jeunes de Montreuil à la situation du pays.